Après avoir été livré aux démolisseurs pendant 40 ans, puis à la végétation pendant un siècle, le château reprend vie dans les années 1960. Les propriétaires de l’époque, la famille Vignaud, s’engagent dans un premier grand nettoyage. Ils évacuent gravats et remblais, dégagent les murs intérieurs.
En 1990, Kléber Rossillon rachète le site. Il entreprend avec l’aide de l’État de grands travaux : fouilles archéologiques, construction d’un pont dormant, consolidation du socle rocheux, cristallisation des maçonneries et restauration des encadrements des portes et des archères. Les travaux se poursuivent encore aujourd’hui.
Focus sur les travaux de consolidation
Des perforations de 9 cm de diamètre et de 4 à 5 mètres de profondeur sont pratiquées dans le rocher fissuré.
Dans chaque trou sont placés une gaine et un fer à béton de 4 à 5 cm de diamètre.
Un coulis de béton et résines est injecté sous pression à l’intérieur tandis qu’un treillage est fixé sur la paroi pour tenir un emplâtre de béton qui comble les fissures les plus superficielles.
Courtine sud réfection des joints de maçonnerie
Les fouilles ont dégagé dans le fossé sud-est le front de taille de la carrière de pierre